Youn Sun Nah
New Jazz Festival.
Théatre Lino Ventura Nice 22/1014
C’est le quartet de Yael Angel qui assurait la première partie de la soirée. Puis Youn Sun Nah nous souhaitait de sa voix faussement fluette une bonne soirée qui commençait par une reprise de Nine Inch Nails, « Hurt » et les cris d’un bébé enthousiaste(?) vite gérer par la maman. Tout d’abord simplement accompagnée par la guitare d’Ulf Walkenius puis rejoint par l’accordéoniste niçois Vincent Peirani et le bassiste marseillais Simon Tailleu pour quasiment deux heures de moments magiques. C’est d’ailleurs ce « Momento Magico » qui clôturait le set avant les rappels. A l’aise dans tous les styles, jazz, folklore suédois ou coréen, country étasuniens et même dans le fantasque « Pancake ». Mais la grande force de la coréenne, outre sa voix dont elle tire des sonorités renversantes, c’est la communion, la complicité qu’elle réussit à instiller entre ses musiciens. Les duos/duels entre Peirani l’accordéoniste aux pies nus et Ulf Walkenius, le guitariste à la casquette ont réjoui nombre spectateurs. Un beau moment d’émotion quand Youn Sun Nah salue dans leur langue (et la sienne donc) un groupe de coréennes venues assister au concert. C’est avec « My Favourite Things » qu’elle chanta en s’accompagnant d’un kalimba que les lumières revinrent définitivement.